- Samedi 01 Oct.
Electric Electric / 202 project / Marylin Rambo / Lado / Henry Spener / Format
Festival Amour et Tétanos
On a pas décidé de faire un festoch, mais comme on s'est dit que ce serait vachement bien de faire un doublon de concerts pour bras cassés..
On s'est dit qu'on allait foncer droit dans le mur de nouveau:
Il y aura deux soirée, le samedi parce que le disco c'est super et le dimanche parce que le film du dimanche c'est plus ce que c'était !
le programme des deux jours et à la suite tous les suppléments d'info que vous souhaiteriez savoir, attention la maison Amour et Tétanos ne propose ni horoscope ou sodoku !Programme :
Durant les deux jours, le fanzine Violence fabriqué dans le crassier sera présenté et proposera notamment des lecture en live ainsi qu'un stand avec le fanzine qui fait mal et autres revues hors du commun !
1 octobre :
- Electric Electric (electro noise trance indus)
- 202 Project (coldwave du crassier)
- Format (hero loco, adepte de battle et autres noiseries en tout genre)
2 octobre :
- Marilyn Rambo (rock acrobatique)
- Lado (noise et mandoline)
- Henry Spener (drug stoner)
Les bios:
Electric Electric:
Troisième album du trio strasbourgeois, le bien nommé III opère sa révolution intérieure tranchant son arc électrique pour mieux développer la répétitivité constitutive du trio en une entité sonique de plus en plus singulière et affirmée, à la cohésion aussi massive, dense et transcendante qu’une pyramide.
Apparu en 2005 sur la scène punk underground strasbourgeoise (squats, fanzines, autoproduction, autogestion), le trio formé par Éric Bentz (guitare, voix), Vincent Robert (clavier, voix) et Vincent Redel (batterie) s’est rapidement fait connaître pour ses concerts aussi électrisants que dansants, mariant autoroutes krautrock, accidents mathrock, griffures noise, et électronique intégrée.
Le trio a produit en série son moteur hybride et polyrythmique, sur deux albums nerveux et racés ( Sad City Handclappers , en 2008, et Discipline , en 2012), à des tempos qui franchissaient aisément la ligne blanche, tout en puissance (volume), accélérations (motorik) et virages contrôlés (virtuosité) ; soit « la puissance de Slayer au service de Shellac », selon un journaliste aux bons mots, formule magique à laquelle on ajoutera quelques ingrédients psychédéliques (Silver Apples), krautrock (Can, Neu), post-punk (PIL, Muslimgauze), futuristes (TransAm, Add N To X), ou tout ça à la fois (Boredoms, Clinic, Suuns, Nisennenmondai, Beak>).
Le trio déroule aussi régulièrement dans les équipées sauvages de ‘La Colonie de Vacances’, concerts punk à quatre groupes (Papier Tigre, Pneu, Marvin, Electric Electric) et onze types cernant, quadrillant un public ravi d’être ainsi traversé, du Nord au Sud, d’Est en Ouest, ne sachant plus où donner de la tête, ni du corps.202 project:
Jean Pierre Marsal aka 202project est un grand type courageux et qui surtout sait ce qu’il veut. Il a déjà enregistré des tonnes de disques, effectué des dizaines (centaines ?) de concerts en Europe et il vient de publier Les Cendres Et Le Vent sur son propre label, 202prod. Un disque qu’il a voulu plus personnel et intime que jamais – il a ses raisons – et qui distille des atmosphères sombres et des sentiments parfois doux-amers, souvent révoltés mais jamais résignés. Des Cendres Et Le Vent (on dirait le titre d’un film de sabre introspectif avec une femme-renard qui n’a pas le droit de vivre son Amour pour un moine shaolin en plein questionnement existentiel) est un album qui vous colle à la peau et au cœur dès la première écoute et qui grandit en vous, sans vous lâcher. D’apparence plus électronique – mais les guitares sont toujours bien là –, Les Cendres Et Le Vent puise son inspiration aussi bien dans le post-punk, le blues, le shoegaze, l’indus, l’électro et le rap et ici point de mélanges indigestes ou asphyxiants, tout est savamment dosé et équilibré avec une sensibilité que l’on devine à fleur de peau. Le plus miraculeux dans tout ça reste sûrement le chant et les textes en français : JP Marsal a décidé d’abandonner l’anglais et de changer de langue pour ce nouvel album et bien lui en a pris. Il ne tombe pas dans les travers de la poésie facilement baudelairienne et maitrise parfaitement une diction, un sens du rythme et le difficile jeu des sonorités de la langue française qui font que son chant réussit à allier efficacité, signification et émotion. Parce qu’en plus les textes des chansons méritent que l’on s’y arrête. Plus qu’une bonne surprise, Les Cendres Et Le Vent est un grand disque, tout simpleme
Pas de texte, pas de bio, pas d’anecdote, pas de contexte, hormis qu’il nous vient des Cévennes, on sait peu de chose de ce duo dynamique.Marylin Rambo:
Marylin Rambo est un duo guitare-batterie instrumental. Rangé souvent dans le bac math rock, le groupe se distingue des figures du genre par son dilettantisme et sa difficulté à signer des morceaux de plus de 3 minutes. C’est du math rock sans calcul en quelque sorte. Les plus courtes sont les meilleures. La spontanéité prime prime sur la démonstration.
Avec « Qu’est-ce que tu fais pour les balances ? », leur 4ème album, le duo confirme la formule et s’adjuge le titre très convoité de David et Jonathan de la scène DIY française. La plaque compte onze morceau et, comme d’habitude chez Marylin Rambo, les amateurs d’humour douteux se régaleront des titres en forme jeux de mots ou autres onomatopées sous influences.
Bref, si Marylin Rambo était une équipe de football, on concluerait en écrivant qu’elle est bien la preuve qu’il ne faut jamais changer une équipe qui gagne.